66% des européens ont changé leur consommation après avoir reçu des informations liées à la sécurité alimentaire.
En marge de la célébration de la 1ère édition de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments (JISSA) au mois de juin 2019, les résultats de la première enquête européenne sur la sécurité des aliments depuis 2010 ont été dévoilés et ont montré que la sécurité constitue l’une des principales préoccupations lors du choix des aliments.
Selon cette étude, les facteurs les plus importants pour les Européens lorsqu’ils achètent des aliments sont : la provenance des aliments (53%), le coût (51%), la sécurité sanitaire (50%) et le goût (49%). Le contenu nutritionnel est légèrement moins important (44%), tandis que l’éthique et les croyances occupent le bas de la hiérarchie (19%). Dans l’ensemble, 41% des répondants se disent « personnellement intéressés par le sujet de la sécurité des aliments ». Pour un peu plus du cinquième des Européens (22%), la sécurité constitue la principale préoccupation lors du choix des aliments.
Cette étude a également démontré que deux tiers des Européens (66%) ont apporté des changements à leur consommation après avoir reçu des informations liées à un risque alimentaire. Pour 33% d’entre eux ce changement a été permanent ; pour les 33% restants, le changement a été ponctuel.
Les préoccupations les plus fréquemment mentionnées sont les suivantes : «résidus d’antibiotiques, d’hormones ou de stéroïdes dans la viande» (44%), «résidus de pesticides dans les aliments» (39%), «polluants environnementaux dans le poisson, la viande ou les produits laitiers» (37%) et «additifs tels que colorants, conservateurs ou arômes dans les aliments ou les boissons » (36%).
La confiance à l’égard des scientifiques (82%) et des associations de consommateurs (79%) est la plus élevée pour obtenir des informations sur les risques liés à l’alimentation ; viennent ensuite les agriculteurs (69%), les autorités nationales (60%), les institutions de l’UE (58%), les ONG (56%) et les journalistes (50%). Moins de gens font confiance aux supermarchés et aux restaurants (43%), aux industries alimentaires (36%) ou encore aux célébrités, aux blogueurs et aux influenceurs (19%).